GAJOCICLO

- l'Amérique du Sud à monocycle -

 

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On arrive à la frontière de Colombie avec le Venezuela pas très sereins. On a entendu toutes sortes d’histoires sur le Vénézuela. Il faut donc aller voir pour savoir réellement ce qu’il s’y passe. Police corrompue, routes dangereuses, emmenez du PQ et de l’antimoustique, etc. Le passage de la frontière semble délicat. Des amis se sont retrouvés à poil…

Du coup on cache bien nos dollars que l’on transporte depuis l’équateur. On ne sait jamais, on va ne pas prendre de risques.

On arrive donc en bus dans la ville Colombienne de Maicao, à la frontière du Vénez. L’ambiance est particulière, très américanisée. Ici toutes les voitures sont de veilles américaines super larges qui font des allers-retours Colombie/Vénézuela pour faire passer les gens et pour ramener de l’essence.

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Sur l’avenue principale on parait être des extraterrestres dans cette ville frontalière un peu chaotique. Ca faisait longtemps qu’on ne s’était pas autant sentis épier, dévisagés et reluqués.

Ici, c’est le trafic d’essence qui règne (Vidange de réservoirs, remplissages de bidons, siphonage et revente d’essence). Il est tard et on ne prend pas le risque de traverser de nuit. On verra ça le lendemain au petit matin.

Nous voici donc dans une grosse voiture américaine en direction pour le Vénézuela. On ne comprend rien au taux de change mais on a quelques pesos colombiens qu’on change à la gare. Premières liasses de billets du Venez.

On passera une nuit dans la ville de Coro et on arrive directement à Chichiriviche, un petit coin de paradis ou on rejoint Léo et Julia, deux pots bordelais, motards et artisans. On préfère venir dans un coin avec pied à terre pour s’imprégner tranquillement de la culture du Pays.

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On passera donc Noël et le premier de l’an sur Chichiriviche. On s’est un peu accoutumés. Ici les gens sont adorables, mais un peu cinglés quand même. Il est fortement recommandé de ne pas chercher d’ennuis avec les vénézuéliens. Ici, les choses ont l’air de beaucoup de régler coups de revolver. Pas d’inquiétude, on est prudent et pas chiants.

On est donc hébergés dans des maisons construites sous Chavez. Elles sont gratuites et destinées aux personnes défavorisées. C’est un quartier populaire, au milieu de dizaines de milliers d’enfants… il faudrait recompter. Parfait pour se faire alpaguer. Presque tous les jours la démo de mono et de jongle est de mise. L’école de la rue. On est en plein dedans et c’est chouette.

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La saison arrive, les gros 4*4, les voitures suréquipées d’enceintes, les bouchons, les caisses de bières, les ruptures de stock. C’est la première fois en Amérique latine que l’on se retrouve en pénurie de riz. Oui ! Et il n’y a effectivement pas de papier toilette. Bref un détail.

Maintenant repos des GaJo pour savourer cette année tout à fait banale. Retrouvailles courant 2015.

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Merci à tous pour votre soutien.

Monociclement votre

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